Acokanthera
Acokanthera est un genre d'arbustes et de petits arbres à feuillage persistant, réputé pour ses magnifiques fleurs parfumées et ses feuilles parfois vert foncé et brillantes. Le genre comprend plusieurs espèces qui poussent principalement dans les régions tropicales et subtropicales d'Afrique. De nombreuses espèces d'Acokanthera sont utilisées en horticulture ornementale et en aménagement paysager pour leur feuillage et leurs fleurs attrayants, ainsi que pour leur capacité à survivre dans des conditions climatiques variées. Cependant, la plante est également connue pour ses propriétés toxiques, nécessitant une prudence particulière lors de son entretien et de son utilisation.
Étymologie du nom
Le nom acokanthera dérive d'une combinaison de racines grecques, bien que l'étymologie exacte puisse être liée à la description des caractéristiques distinctives du genre (par exemple, « épi » ou « pointu »). Dans la littérature botanique ancienne, on trouve d'autres formes de noms, témoignant du processus historique de classification des plantes. Dans l'usage courant, l'acokanthera est parfois appelé « arbre à poison des Bushmen » ou « reine africaine », en référence aux usages traditionnels et à l'admiration pour ses qualités extérieures.
Forme de vie
L'Acokanthera est généralement un arbuste persistant de taille moyenne, atteignant 2 à 4 mètres de hauteur dans des conditions favorables. Avec un espace suffisant et un climat optimal, il peut atteindre 5 à 6 mètres de haut, formant un petit arbre à un ou plusieurs troncs. Ses branches sont généralement assez denses, avec une écorce gris-brun, et ses feuilles sont épaisses, coriaces et lancéolées. Cela confère à la plante une apparence résistante et lui permet de survivre même dans les régions sèches.
Dans les régions où l'eau est rare, l'acokanthera se développe sous forme d'arbuste plus bas. Son système racinaire peut pénétrer profondément dans le sol, lui donnant accès aux réserves d'eau souterraines, ce qui lui permet de supporter les périodes de sécheresse. Cette adaptabilité explique la large répartition de l'acokanthera dans différentes zones géographiques.
Famille
Le genre Acokanthera appartient à la famille des Apocynaceae. Cette famille comprend de nombreux genres et espèces, comme des plantes ornementales populaires (adénium, laurier-rose), ainsi que des plantes médicinales et toxiques (strophanthus, rauwolfia). Toutes les espèces de la famille des Apocynaceae contiennent une sève laiteuse dans différentes parties de la plante, souvent toxique ou pharmacologiquement active.
Cette famille se caractérise par des fleurs en forme de cloche ou d'entonnoir, rassemblées en inflorescences, ainsi que par la présence d'une sève laiteuse alcaline dans les tiges et les feuilles, parfois utilisée en médecine ou pour la fabrication de poisons dans les communautés traditionnelles. L'Acokanthera est un exemple frappant de ce groupe, alliant à la fois beauté et danger.
Caractéristiques botaniques
Arbuste ou petit arbre persistant, l'acokanthera forme une couronne dense, parfois étalée. Ses feuilles sont opposées ou alternes (selon l'espèce), généralement coriaces, vert foncé, parfois brillantes. Les fleurs sont regroupées en inflorescences, en grappes ou en ombelles. Leur couleur varie du blanc et rose au crème, et de nombreuses espèces d'acokanthera dégagent un parfum puissant et agréable.
Après la floraison, des fruits apparaissent sous forme de drupes ou de baies, souvent foncées, contenant plusieurs graines. La sève des tiges, des feuilles et des fruits est généralement toxique; il faut donc veiller à éviter tout contact de cette sève laiteuse avec la peau, en particulier les yeux ou la bouche.
Composition chimique
Comme de nombreux membres de la famille des Apocynaceae, l'Acokanthera contient des glycosides cardiotoniques et des alcaloïdes dans ses tissus. Le composant le plus connu est l'ouabaïne et des glycosides stéroïdiens de structure similaire, qui peuvent affecter le système cardiovasculaire. C'est pourquoi la sève laiteuse de l'Acokanthera est utilisée depuis longtemps par les chasseurs de certaines tribus africaines pour fabriquer des flèches empoisonnées.
Cependant, la concentration de ces substances et leur répartition dans les différentes parties de la plante peuvent varier selon l'espèce, l'âge de la plante et les conditions écologiques. En raison de sa toxicité, la plante est rarement utilisée en médecine et en pharmacie, bien qu'elle soit traditionnellement utilisée dans les cultures locales.
Origine
L'acokanthera est originaire d'Afrique tropicale et subtropicale, où il pousse dans les zones sèches et ouvertes, en lisière de forêt ou sur les pentes rocheuses. Son adaptation à un climat chaud et aux précipitations irrégulières se reflète dans son système racinaire bien développé et sa résistance à la sécheresse. On trouve diverses formes et espèces de l'est au sud du continent, poussant dans les savanes, les broussailles et les zones semi-arides.
L'Acokanthera s'est répandu hors d'Afrique grâce à des expériences botaniques et agronomiques. Certaines espèces ont été introduites dans des régions aux climats similaires, mais son utilisation généralisée en agriculture est limitée en raison de sa toxicité. On la rencontre le plus souvent dans les jardins botaniques ou chez les collectionneurs de plantes exotiques.
Facilité de culture
Avec une bonne approche, l'acokanthera n'est pas considéré comme extrêmement capricieux. Il nécessite un emplacement lumineux et chaud, un arrosage modéré et un bon drainage. Sous les climats chauds, la plante pousse bien en pleine terre, mais dans les régions plus fraîches, on la cultive en serre, en véranda ou comme plante d'intérieur.
La complexité des soins provient de la toxicité de la sève: toutes les manipulations (repiquage, taille) doivent être effectuées avec des gants de protection. De plus, il est important de tenir les enfants et les animaux domestiques éloignés de cette plante. Globalement, les principaux besoins physiologiques de l'acokanthera sont faciles à satisfaire: il tolère une certaine sécheresse et n'a pas besoin de sols trop fertiles.
Espèces et variétés
Le genre Acokanthera comprend entre 5 et 10 espèces (selon différentes classifications). Les plus connues sont:
- Acokanthera oppositifolia (anciennement: a. Spectabilis) — avec de grandes fleurs blanches et un parfum puissant.
- Acokanthera schimperi — trouvé en Afrique de l'Est, connu pour la forte toxicité de sa sève.
- Acokanthera oblongifolia — caractérisé par des feuilles plus allongées et des fleurs parfois teintées de rose.
Les variétés sont rarement sélectionnées, car la plante n'est pas largement cultivée à des fins ornementales. La plupart des spécimens sont des formes sauvages ou des descendants de spécimens collectés, adaptés à des conditions locales spécifiques.
Taille
À l'état sauvage, certaines espèces d'acokanthera atteignent 3 à 5 mètres de hauteur et, dans des conditions favorables, peuvent ressembler à de petits arbres à tronc unique. Cependant, on trouve plus fréquemment des formes de 1 à 2 mètres de haut, dotées de rameaux ramifiés et d'une couronne dense.
En serre ou en intérieur, sa taille est généralement plus modeste: 0,5 à 1,5 mètre, selon la taille du pot et la fréquence de taille. Son feuillage dense et ses branches robustes confèrent à l'acokanthera une allure attrayante, tout en permettant de moduler sa hauteur pour s'adapter à l'intérieur ou aux espaces restreints.
Intensité de croissance
La plante pousse à un rythme modéré dans des conditions de chaleur et de lumière suffisantes et avec un arrosage régulier, mais modéré. Sous les climats tropicaux, pendant la saison des pluies, sa croissance peut être plus intense, tandis qu'en période de sécheresse, l'acokanthera ralentit, conservant ainsi l'humidité et les nutriments.
En intérieur, où la lumière peut être insuffisante, la croissance ralentit. Cependant, un éclairage supplémentaire et un microclimat adapté (20–25 °C) peuvent stimuler un développement plus actif. La croissance moyenne par saison peut varier de 15 à 30 cm.
Durée de vie
L'Acokanthera est considéré comme un arbuste vivace à feuillage persistant pouvant vivre des décennies. À l'état sauvage, la plante peut survivre 20 à 30 ans, voire plus. Avec le temps, les pousses centrales peuvent devenir ligneuses et la croissance ralentir. Cependant, avec des soins appropriés et une taille de rajeunissement régulière, ce processus est ralenti.
En culture, notamment en conteneurs, la durée de vie peut être légèrement raccourcie, mais dans des conditions optimales (lumière, chaleur, renouvellement régulier du substrat et arrosage soigneux), l'acokanthera peut vivre et ravir ses propriétaires pendant plus de 10 à 15 ans tout en conservant sa valeur ornementale.
Température
La température optimale pour la croissance et le développement de l'acokanthera pendant la saison de croissance est de 20 à 28 °C. À des températures plus élevées (supérieures à 30 °C), une humidité accrue et un arrosage régulier, mais mesuré, sont nécessaires pour prévenir la pourriture des racines. L'acokanthera tolère généralement de brèves baisses de température jusqu'à 10-12 °C sans dommage grave, mais un froid intense et prolongé peut la faire souffrir.
En hiver, lorsqu'il est conservé à l'intérieur, il est recommandé de maintenir une température d'au moins 15 °C. Des températures basses combinées à une humidité élevée peuvent entraîner des maladies fongiques et la mort des racines. Dans les climats plus chauds, l'acokanthera est parfois cultivé en extérieur, à l'abri des vents froids et du gel.
Humidité
Dans son habitat naturel, l'acokanthera pousse dans des zones à humidité modérée, subissant parfois des périodes de sécheresse. Pour la culture en intérieur, un taux d'humidité de 40 à 60 % est considéré comme suffisant. Dans un air plus sec (inférieur à 30 %), les extrémités des feuilles peuvent se dessécher, ce qui peut être corrigé par des pulvérisations d'eau tiède décantée ou l'utilisation d'humidificateurs.
Une humidité excessive (supérieure à 80 %) associée à des températures fraîches augmente le risque de maladies fongiques, surtout en cas de mauvaise circulation de l'air. Un équilibre entre arrosage et humidité est essentiel à la réussite de la culture de l'acokanthera.
Éclairage et aménagement de la pièce
L'Acokanthera préfère une lumière vive et diffuse, mais peut tolérer un peu de soleil direct, surtout le matin ou le soir. L'emplacement idéal est une fenêtre orientée à l'est ou à l'ouest, où le soleil de midi est moins intense. Si la plante est placée sur un rebord de fenêtre orienté au sud, prévoyez un léger ombrage en cas de fort ensoleillement.
Le manque d'éclairage peut entraîner une croissance élancée, un feuillage affaibli et même une diminution de la valeur ornementale. En cas de manque de lumière naturelle, des lampes de culture peuvent être utilisées pour prolonger la journée et compléter le spectre nécessaire à la photosynthèse.
Sol et substrat
Le sol idéal pour l'acokanthera est meuble, moyennement fertile, avec une bonne rétention d'humidité et un bon drainage, et un pH compris entre 5,5 et 6,5. La composition typique du substrat comprend:
- Terreau tourbeux — 2 parties
- Terreau pour feuilles — 1 partie
- Tourbe — 1 partie
- Sable ou perlite — 1 partie
Une couche drainante de 2 à 3 cm (argile expansée ou gravier) doit être placée au fond du pot pour éviter la stagnation de l'eau. Pour une plantation en extérieur, au jardin, il est recommandé d'améliorer la structure du sol en ajoutant du compost de feuilles et du sable si le sol est trop argileux.
Arrosage
Pendant la saison chaude (printemps et été), il est conseillé d'arroser l'acokanthera dès que la couche supérieure du substrat s'assèche. Il est préférable de sous-arroser légèrement plutôt que trop, car un excès d'eau provoque souvent la pourriture des racines, surtout lorsque les températures chutent la nuit. L'arrosage doit être adapté à l'état des feuilles: en cas de manque d'humidité, elles retombent légèrement.
En hiver, lorsque les températures baissent et que le métabolisme ralentit, il est conseillé de réduire les arrosages. Si la plante est conservée dans un endroit frais (environ 15 °C), un arrosage tous les 7 à 10 jours suffit pour éviter que la motte ne se dessèche complètement. En hiver, par temps plus chaud (20 °C), les arrosages sont légèrement plus fréquents, sans toutefois excès d'humidité.
Fertilisation et alimentation
Pour maintenir une croissance saine et des feuilles aux couleurs éclatantes, des engrais minéraux complexes pour plantes ornementales doivent être appliqués toutes les 2 à 3 semaines pendant la saison de croissance active (du printemps au début de l'automne). Il est préférable d'utiliser une dose légèrement inférieure à la dose recommandée pour éviter de brûler les racines ou de surcroît de croissance au détriment de la floraison.
Les méthodes d'application comprennent l'arrosage des racines avec une solution fertilisante ou l'épandage de granulés en surface, suivi d'un arrosage. En automne et en hiver, la fertilisation doit être réduite au minimum, voire interrompue, afin de permettre à la plante de se reposer et de se préparer pour la saison de croissance suivante.
Floraison
Les fleurs de l'Acokanthera peuvent être blanches, crème ou légèrement roses, disposées en grappes ou en ombelles. La floraison a généralement lieu au cours de la seconde moitié du printemps ou de l'été et, dans des conditions favorables, peut durer plusieurs semaines. Les fleurs, de forme tubulaire, se transforment en cinq pétales et dégagent un parfum distinct.
En raison des composés toxiques contenus dans sa sève, la plante est peu utilisée en jardinage ornemental, mais pour les amateurs de plantes exotiques, la beauté de ses inflorescences constitue un atout précieux. En serre, l'acokanthera bénéficie d'engrais supplémentaires et d'une lumière vive pour stimuler une floraison plus abondante.
Propagation
L'Acokanthera se multiplie par graines et par bouturage. Les graines sont semées au printemps dans un substrat meuble (tourbe + sable) à une température de 20 à 22 °C. La germination a lieu en 2 à 3 semaines, mais le développement ultérieur est lent et la floraison n'est attendue qu'après 3 à 4 ans.
Des boutures de 8 à 10 cm de long sont prélevées sur des pousses semi-ligneuses. Il est recommandé d'utiliser des hormones végétales pour stimuler l'enracinement avant la plantation. Les boutures sont plantées dans un mélange humide de tourbe et de sable, et peuvent être recouvertes d'un film plastique pour maintenir l'humidité. Les racines se forment en 3 à 4 semaines à une température de 22 à 24 °C.
Caractéristiques saisonnières
Au printemps, l'acokanthera reprend une croissance active, forme de nouvelles pousses et se prépare à la floraison. Il est important d'augmenter les arrosages et de commencer à fertiliser. En été, la plante est dans sa phase de développement et de floraison la plus vigoureuse, nécessitant des soins et une inspection réguliers pour détecter les parasites.
En automne et en hiver, la croissance ralentit, notamment avec la baisse des températures et la diminution de la luminosité. La période de dormance permet à la plante de récupérer et de former des bourgeons pour la saison suivante. Il est donc conseillé de réduire les arrosages pour éviter la pourriture due à un métabolisme ralenti.
Caractéristiques d'entretien
La principale précaution concerne la toxicité de la sève. Lors de la taille, du repiquage et des autres manipulations, il est recommandé de porter des gants et d'éviter tout contact avec les yeux et la bouche. Sinon, il est conseillé de choisir un emplacement lumineux et adapté, d'arroser modérément et de fertiliser régulièrement pendant les mois les plus chauds.
Une fertilisation excessive et continue n'est pas nécessaire, car la plante est naturellement adaptée à des sols modestes. Cependant, pour une floraison abondante, de petites doses d'engrais ont un effet positif, contrairement aux sols où les nutriments sont trop rares.
Entretien intérieur
Pour la culture en intérieur, l'acokanthera doit être placé près d'une fenêtre ensoleillée (orientée au sud, au sud-ouest ou à l'ouest). Si nécessaire, prévoyez un léger ombrage en milieu de journée dans les climats chauds pour éviter les brûlures des feuilles. La température optimale est de 20 à 25 °C, avec une bonne circulation d'air, mais sans courants d'air.
L'arrosage doit être régulé en fonction de la vitesse à laquelle la couche supérieure du sol s'assèche de 1 à 2 cm. Il est préférable d'arroser peu et souvent plutôt que d'arroser abondamment d'un seul coup. En hiver, si la plante est maintenue à environ 15 °C, l'arrosage est réduit à un arrosage tous les 7 à 10 jours. Une brumisation modérée des feuilles peut être effectuée, surtout si l'air de la pièce est sec.
Pour conserver une forme compacte, l'arbuste est pincé et légèrement taillé au printemps. Un rempotage est nécessaire tous les 2 à 3 ans, lorsque les racines remplissent bien le pot. Lors du rempotage, on ajoute du substrat frais et on met en place un nouveau drainage. Il est important d'éviter tout contact avec la sève.
Rempotage
Pour les acokantheras cultivés en pot, le rempotage doit être effectué au début du printemps. Choisissez un pot légèrement plus grand que le précédent (2 à 3 cm de diamètre) pour éviter une accumulation excessive d'humidité. Assurez un bon drainage et préparez un substrat à dominante de sable et de tourbe (ou de perlite).
Transplanter avec une partie de la motte intacte permet de minimiser les perturbations des racines, surtout si la plante est déjà grande et bien enracinée. Inspectez les racines, coupez les parties pourries ou sèches et traitez les zones coupées avec du charbon de bois. Après le rempotage, arrosez modérément et maintenez la plante à mi-ombre les premiers jours.
Taille et formation de la couronne
La taille est nécessaire pour préserver l'attrait décoratif de la plante et stimuler sa ramification. Les pousses faibles, malades ou trop étirées doivent être supprimées, et les cimes raccourcies pour créer une couronne dense. Il est préférable d'effectuer cette opération à la fin de l'hiver ou au début du printemps, avant le début de la croissance active.
La formation de la couronne peut impliquer de donner à la plante une forme buissonnante ou arborescente miniature. En intérieur, la forme buissonnante est généralement obtenue en pinçant le sommet des jeunes pousses. Si l'objectif est de maintenir un tronc ouvert, les branches latérales sont raccourcies pour stimuler la formation de la branche principale verticale.
Problèmes possibles et solutions
Le problème le plus courant est la pourriture des racines due à un arrosage excessif et à un mauvais drainage. La plante commence à flétrir, les feuilles jaunissent et les pousses noircissent. Il est donc urgent de réduire les arrosages, de transplanter dans un substrat sec et, si possible, de traiter les racines avec des fongicides.
Un manque de lumière entraîne une croissance élancée et une diminution de la qualité ornementale des feuilles. Si la pièce est insuffisamment éclairée, il est recommandé d'utiliser des lampes de culture ou de rapprocher l'acokanthera d'une fenêtre. Un manque de nutriments se traduit par une croissance lente et des feuilles pâles ou chlorotiques. Une fertilisation régulière avec un engrais tout usage résout généralement ce problème.
Nuisibles
Les parasites potentiels comprennent les tétranyques, les pucerons, les aleurodes, les thrips et les cochenilles. Les mesures préventives comprennent l'inspection régulière des feuilles, un arrosage modéré et la propreté de l'environnement. En cas de présence de parasites, des insecticides ou des acaricides peuvent être utilisés conformément aux instructions du fabricant.
Pour minimiser les risques, une légère pulvérisation d'une solution savonneuse-alcoolisée peut être effectuée une fois par mois, surtout si la plante est placée sur un rebord de fenêtre dans une pièce chaude et mal aérée. En cas d'infestation importante, des traitements répétés doivent être effectués tous les 7 à 10 jours.
Purification de l'air
En tant que plante à feuillage persistant, l'acokanthera libère de l'oxygène à faible échelle et peut piéger une partie des poussières de l'air. Cependant, sa contribution à la purification de l'air est limitée en raison de la surface relativement petite de ses feuilles et de leur structure spécifique.
L'ajout de plusieurs plantes dans une même pièce peut contribuer à créer une atmosphère plus saine et plus confortable. Cependant, l'effet global reste modéré par rapport à celui de plantes plus grandes comme les ficus ou les palmiers, dont la masse foliaire est plus importante.
Sécurité
L'Acokanthera est réputé pour sa toxicité due à la présence de glycosides cardiotoniques et d'autres alcaloïdes. Toute la partie aérienne de la plante (feuilles, tiges, sève, fleurs) peut être toxique en cas d'ingestion. La consommation des baies, qui peuvent sembler comestibles, contient des composés mortels.
Il est important de manipuler la plante, notamment lors de la taille et du repiquage, en portant des gants et en évitant tout contact avec la peau et les muqueuses. Si des enfants ou des animaux domestiques sont présents, il est conseillé de placer l'acokanthera dans un endroit difficile d'accès ou d'éviter de le cultiver pour la sécurité des autres membres du foyer.
Hivernage
Cultivé sous des climats plus frais, l'acokanthera est placé dans une pièce à une température de 10 à 15 °C pendant l'hiver. L'arrosage est réduit et la fertilisation est interrompue. Cette phase de repos permet à la plante de conserver son énergie grâce au manque de soleil.
Si le climat permet de garder l'acokanthera à l'extérieur toute l'année (régions subtropicales), il est important de le protéger des vents forts et des gelées prolongées. Si la température descend en dessous de 5–7 °C, il est néanmoins recommandé de le protéger en paillant la zone racinaire et en utilisant des matériaux non tissés.
Propriétés bénéfiques
Malgré son extrême toxicité, la médecine traditionnelle de certaines tribus africaines utilisait l'acokanthera en microdoses pour traiter des affections spécifiques. Cependant, les données fiables sur son efficacité et son innocuité sont insuffisantes. Des études scientifiques mentionnent le potentiel des glycosides végétaux, mais ces connaissances sont davantage liées aux propriétés toxiques de la plante qu'à son innocuité pharmacologique.
Pour les écosystèmes, la plante joue un rôle d'attraction pour les pollinisateurs lors de sa floraison. Ses racines peuvent contribuer à stabiliser le sol dans ses habitats naturels. Plante ornementale, elle peut enrichir les espaces verts et créer une atmosphère exotique dans les jardins ou les serres.
Utilisation en médecine traditionnelle ou dans des recettes populaires
Il existe peu d'informations sur l'usage répandu de l'acokanthera en médecine populaire, principalement connu pour son utilisation comme puissant poison pour les flèches dans certaines tribus africaines. L'utilisation de feuilles ou d'écorce en microdoses pour soulager la douleur ou les maladies cardiaques est parfois mentionnée, mais la médecine scientifique ne soutient pas cette pratique en raison des risques importants d'intoxication.
Préparer des teintures ou des décoctions sans contrôler précisément la concentration est dangereux. Toute expérimentation avec des remèdes populaires à base d'acokanthera peut entraîner une intoxication grave; il est donc fortement déconseillé de recourir à de telles méthodes sans l'avis d'un professionnel.
Utilisation dans l'aménagement paysager
L'Acokanthera est utilisé en aménagement paysager pour son magnifique feuillage persistant et ses fleurs éclatantes. Il est utilisé comme plante d'accent dans les jardins exotiques, sur les terrasses et dans les collections botaniques. Son feuillage dense et sa couronne arrondie offrent un cadre agréable aux vivaces fleuries ou aux hautes herbes.
Les jardins verticaux et les compositions suspendues sont généralement peu utilisés pour cette plante en raison de sa structure ligneuse et du risque de contact avec les plantes voisines. Cependant, dans de grandes serres, elle peut être transformée en « ornement vivant » dans un espace détente, garantissant ainsi un espace suffisant pour sa croissance et avertissant les visiteurs de sa toxicité.
Compatibilité avec d'autres plantes
L'Acokanthera, capable de supporter les périodes de sécheresse et n'exigeant pas un sol très fertile, s'associe bien à d'autres plantes qui apprécient des conditions similaires: arrosage modéré, bon éclairage et sol bien drainé. Parmi celles-ci, on peut citer les succulentes, certaines espèces de myrte, le yucca et l'aloès.
Lors de la création d'une composition mixte, il est important de maintenir une certaine distance, car l'acokanthera libère une sève toxique. Il est préférable d'éviter de le planter à proximité d'espèces nécessitant un arrosage abondant afin de ne pas perturber le régime d'arrosage général. Globalement, la plante n'est pas agressive envers ses voisines, à condition que les conditions nécessaires soient réunies.
Conclusion
L'Acokanthera (acokanthera) est une plante exotique et hautement toxique de la famille des apocynacées, alliant la beauté de ses fleurs au pouvoir mortel de sa sève laiteuse. On peut la cultiver en intérieur ou en serre, et dans les régions plus chaudes, en extérieur, créant ainsi des touches esthétiques remarquables dans les aménagements paysagers. Cependant, une prudence particulière est de mise en raison de la toxicité de toutes les parties de la plante et de sa sève collante et riche en alcaloïdes.
Un bon choix de sol (bien drainé), un arrosage rationnel et un éclairage adéquat sont des facteurs clés de son entretien, permettant à l'acokanthera de pousser activement et de se délecter périodiquement de ses fleurs parfumées. Sa toxicité limite sa propagation, mais pour les connaisseurs et les amateurs de plantes rares, l'acokanthera peut devenir un ornement unique et une source de fierté, à condition de respecter ses propriétés dangereuses.